De Bosa à Olbia

Vendredi 15 août 2003

La nuit ne fut pas bonne. La musique du bar de la plage s’est éteinte vers 1h00 du matin. Nous effectuons pleins et vidanges et quittons l’aire de service.
Nous laissons le CC sur un parking à l’entrée de Bosa Marina. Les CC semblent interdits dans toute l’agglomération, mais nous ne cherchons pas à comprendre le fléchage fantaisiste. Un petit tour sur la jetée à l’embouchure du fleuve Temo puis nous montons en VTT vers Bosa. La ville médiévale au bord du fleuve est très belle. Le pavage de la partie centrale des rues est réalisé avec de grosses dalles de pierres noires qui ne favorisent pas la circulation en vélo. Nous profitons de notre passage dans la rue principale pour faire examiner le pied de Victor par un pharmacien qui ne nous délivre qu’un tube de vaseline et une aiguille…

Tandis que les familles Sardes préparent, devant leur maison, les tables pour le repas de midi, nous empruntons un dédale de ruelles dans l’espoir d’atteindre le château dominant la ville. Notre ascension se termine près d’une fontaine, au pied d’un escalier monumental gagnant le château. Vers midi, nous retournons vers le CC. Romain vient de crever à la roue arrière. Il tient une punaise à la main, sa roue est à plat. La réparation expresse à l’aide le la vieille bombe anti-crevaison nous permet de rejoindre le parking.

Nous quittons Bosa vers 13h00 en direction de Cabras. Nous déjeunons près de la plage de Putzu Idu après s’être baignés. Un CC italien s’est enlisé au milieu d’une saline asséchée et attend les secours. Plus tard, nous retrouvons la plage de Is Arutas. Le sable blanc attire toujours autant de monde et maintenant tous les parkings sont payants, alors que les travaux d’aménagement n’ont pas évolués depuis notre dernier passage. Nous payons 3.75€ pour 2 heures.

Nous dînons d’une pizza à Cabras en regardant le soleil se coucher l’étang. L’aire de services sous les eucalyptus semble avoir vécue.
Nous profitons de la soirée pour rouler en direction de S Antioco en évitant la montagne de l’Iglesiente. Nous dormons sur un petit parking à Portoscuso où nous rejoignons deux CC arrêtés pour la nuit.


Nous avons parcouru 242 km ce jour, 1613 km depuis notre départ.

Samedi 16 août 2003

La nuit fut calme malgré un peu de circulation. Avant de quitter Portoscuso, nous poursuivons la route en direction du Capo Altano o Giordano. Nous longeons une pinède où quelques familles sardes installent leur pique-nique.

Nous arrivons sur un parking isolé en bord de mer, endroit calme et idéal pour un bivouac. La côte est abrupte mais composée de rochers gris uni aux formes douces.

 

 

Quelques photos et nous reprenons la direction de S Antioco.

Nous ne visitons pas la ville du même nom au porte de l’île, mais poursuivons jusqu’à Calasetta. Le port est partagé en deux zones distinctes ; la première réservée aux traversées pour l’île S Pietro et la seconde pour la plaisance. De larges parkings sont aménagés entre les quais et les premières maisons de la ville et permettent un stationnement aisé. Quelques CC semblent d’ailleurs avoir passés la nuit sur place. Nous effectuons quelques courses au Nonna Isa local, puis déjeunons à l’extrémité du port, face à Carloforte la ville principale de l’île S Pietro. Nous passons l’après midi avec palmes, masque et tuba entre la Punta Maggiore et la Spiaggia Grande, face au phare Mangiabarche.

En soirée, nous revenons à Calasetta et dînons sans autre choix d’une nouvelle pizza, et dégustons une glace sur le chemin du retour. La répétition de ce menu, qui semble convenir ici, commence à nous lasser…

Nous avons parcouru 84 km ce jour, 1697 km depuis notre départ
Dimanche 17 août 2003

A peine sommes nous couchés sans avoir rien remarqué, que nous parvient le son des guitares d’un concert rock sur le port. Tandis que s’enchaînent les rappels, la chaleur à l’intérieur du CC reste étouffante. Le frigo nous délivre des boissons tièdes. Nous dormons très mal.

Nous quittons l’île en direction de Pula.

Une erreur du copilote nous amène à Tratalias. Nous avions lu le chapitre consacré à ce village abandonné et reconstruit à quelques centaines de mètres pour cause d’infiltrations à la suite de la construction du barrage. L’ancienne cathédrale construite en 1213 est magnifique.

Nous effectuons le plein d’eau à une fontaine sur la place ombragée face à la cathédrale, puis poursuivons en direction de Porto-Pino.

Nous cherchons en vain un stationnement sous les pinèdes, puis sur les immenses parkings à l’arrière des plages. Résignés, nous décidons de poursuivre notre route. Nous stationnons finalement à proximité du port de Teulada et descendons sur la petite plage en contrebas de la route. Nous longeons la magnifique côte de la Costa del Sud jusqu’aux plages de Chia vers Domus de Maria. Nous laissons le CC sur un des parkings payants improvisés dans une saline asséchée pour 4€ et restons à la plage jusqu’à 19h00.

En fin de soirée, nous quittons Chia pour rejoindre Pula. Nous bivouaquons, comme l’an passé, sous les palmiers du cap de Nora.

Nous avons parcouru 116 km ce jour, 1813 km depuis notre départ.

Lundi 18 août 2003

Nous déposons notre linge à la blanchisserie de Pula et retournons en direction des plages de Chia. Le stationnement est difficile, beaucoup de monde sur les plages. Nous stationnons à mi-chemin entre Chia et Porto Teulada sur un parking situé sur un promontoire en forme de cap surplombant 2 plages de part et d’autre, peu après le Capo Malfatano.
Le fond de l’eau est en gravier blanc, mais tapissé d’algues. Equipés de nos masques et tubas, nous nous frayons un passage. Nous retournons vers les plages de la Torre Chia vers 17h00. Nous prenons un verre au bar de la plage et discutons quelques instants avec 2 françaises de Clermont Ferrand un peu en perdition avec une Smart…Le temps d’une courte baignade, il est déjà 19h30; Trop tard pour la vidange sur l’aire des service, nous rejoignons Pula. Glace, turron et granité concluent notre journée sur la Costa del Sud.

Nous avons parcouru 91 km ce jour, 1904 km depuis notre départ.

Mardi 19 août 2003

La seconde nuit à Pula fût très calme. Comme la nuit précédente, une dizaine de CC ont passé la nuit à nos côtés. Nous récupérons notre linge, tout propre pour 15€, avant de quitter le sud de la Sardaigne. Nous traversons Cagliari sans encombre et suivons la SS131 jusqu’à Serrenti, puis la S197 en direction de Barumini.

Nous déjeunons en pleine montagne au col de Valico Ortuabis en bordure d’une minuscule voie ferrée.

Le passage à niveau signalé par de grosses pierres peintes en blanc ne comporte pas de barrière. La ligne, pourtant, ne semble pas désaffectée.

Nous suivons la S128 jusqu’à Fonni. Beaucoup de végétation, noisetiers, châtaigniers, noyers entre autres. Nous traversons Fonni, perché à 1000m avant de redescendre sur Orgosolo.

.Nous visitons une nouvelle fois les peintures murales du village et nous offrons une pause en terrasse.

A Nuoro, nous retrouvons cette fois aisément l’aire de service et effectuons pleins et vidanges, avant de rejoindre la côte et Orosei

Nous traversons Orosei vers 20h00, quelques minutes avant le début de la passaggiata…

Nous retrouvons la petite route de la marina d’Orosei longeant le fleuve Cedrino.

Mauvaise surprise, à l’image de Castelsardo, la pinède est maintenant interdite aux CC. Nous stationnons à l’extrémité de la route, près d’un petit port à l’embouchure du fleuve. Une dernière baignade vers 20h30 met un terme à cette journée.

Nous avons parcouru 289 km ce jour, 2193 km depuis notre départ.

Mercredi 20 août 2003

Nuit très calme, 2 CC à nos côtés. Quelques courses au supermarché Isa d’Orosei et nous repartons en direction de Siniscola.

Nous stationnons sous une pinède à proximité de la plage Cala Liberotto.

 

L’eau est limpide, des bancs de sable blanc entre des rochers ocres…

En fin d’après midi, nous poursuivons jusqu’au Capo Comino ; le paysage est splendide. Le stationnement est interdit aux CC sur toute la commune de Siniscola, cependant beaucoup de CC sont installés sur les parking en bord de mer.

Nous revenons sur nos pas et prenons la piste en direction de la plage de Berchida. Nous roulons sur une piste étroite et défoncée, les croisements avec les Sardes revenant de la plage sont nombreux. Un immense parking surgit soudain. De grands panneaux interdisent le bivouac, pourtant une quarantaine de camping-car semble déjà installée ici depuis plusieurs jours.

Nous avons parcouru 55 km ce jour, 2248 km depuis notre départ.

Jeudi 23 août 2003

La nuit fut très calme, aucun bruit avant les voix des bergers vers 6h00. Nous déjeunons vers 8h00, et quittons Berchida après quelques photos de la plage déserte. Nous roulons jusqu’à S.Teodoro pour rejoindre l’aire de service indiquée sur le guide. Celle-ci est très bien indiquée et se situe dans la station d’épuration de la localité. Les services sont facturés 5€, et les CC se relaient sans temps morts. Les plages quant à elles sont bondées, si bien que nous renonçons à nous rendre Capo Coda Cavallo . Le guide touristique indiquait d’ailleurs qu’il fallait absolument visiter ce site, tout en conseillant d’y renoncer en août entre 10h00 et 18h00…

Nous déjeunons vers midi à proximité d’Olbia, devant la résidence Lido di Sole, au milieu des salines, aucune plage n’est accessible.

Nous effectuons nos derniers achats sardes à Auchan Olbia, avant de rejoindre Golfo Aranci pour notre ultime baignade.

Le temps d’une bière et quelques glaces et nous embarquons sur le Moby Gum signifiant notre départ.

Nous avons parcouru 139 km ce jour, 2387 km depuis notre départ.