Riviera Maya


Vendredi 28 février 2020 - J212

Le vol E90813 de la compagnie charter Evelop atterrit sur l'aéroport Benito Juares de Cancun à 20h00 heure locale, soit avec un tout petit quart d'heure de retard. Tout comme notre premier vol Bâle-Madrid avec Easy Jet, celui-ci s'est impeccablement déroulé avec un service à bord tout à fait satisfaisant. Les formalités de douane sont rapides, j'avais lu que certains voyageurs avaient dû payer des taxes d'importation sur les pièces mécaniques qu'ils rapportaient de France, j'évite donc de parler de la fenêtre et des filtres que j'ai dans mon sac et tout se passe bien. Du reste, les seules questions que le douanier me pose, concernent l'alcool et le tabac.

Paul, le gérant du camping avec qui nous échangeons régulièrement depuis notre départ, vient nous récupérer. Nous l'attendons à l'endroit convenu, il vaut mieux car il nous y a conduit à l'aller et cela fait trois messages qu'il m'envoie pour me le rappeler ! 

A l'arrivée, le camping est toujours aussi vide. Durant notre absence, un allemand a déposé son véhicule en storage et un couple de français y a fait étape. Les mauvais commentaires écrits par les voyageurs sur Ioverlander, à propos de l'attitude du gérant, ne sont certainement pas étrangers à cette faible fréquentation...

Côté cellule, tout semble ok, en revanche le pick-up refuse de démarrer. Ce n'est pas vraiment une surprise, nous avions déjà eu des problèmes de batterie à Isla Aguada avant d'arriver à Cancun. Le premier essai aux cables avec la petite Chevrolet de Paul est un échec, il essaie ensuite avec son pick-up Nissan, la voiture démarre au quart de tour. Nous quittons notre lieu de storage pour un emplacement avec électricité, de manière à recharger au plus vite notre batterie cellule et remettre en route le frigo. Première nuit dans la cellule pour ce nouveau départ.   

Avant cela, les quatre jours passés à Madrid ont été bien agréables. Notre studio, dans le centre historique près de la place Lavapiès, réservé sur AirBnB, était petit mais confortable. Les journées étaient ensoleillées et les températures douces pour une fin février. Nous étions déjà venus à Madrid en mai 2018, après une belle boucle à travers l'Espagne passant par San Millan de la Cogolla, Ségovie, San Lorenzo de el Escorial, Aranjuez, Madrid, Chinchon, Alcala de Henares, Cuenca et Teruel. Un magnifique voyage mais dont je n'ai pas eu le temps d'achever le récit... Ce retour en France a été profitable en calories et malheureusement, nous sommes tombés dans l'excès avec cet arrêt à Madrid : churros con chocolate, tapas de jamon y queso, sangria, callos... A priori, la tendance végan n'est pas encore en vogue dans la capitale espagnole et il est cohérent que le bien-être animal ne soit pas une priorité au pays de la corrida... 


Samedi 29 février 2020 - J213

Nous nous réveillons à 7h30 après une nuit réparatrice. Paul est déjà affairé à ratisser les allées, et à remettre en ordre inlassablement un camping qui l'est déjà... 

Je tente un démarrage, le moteur refuse à nouveau de se lancer. Paul vient à mon secours avec son pick-up, sans plus de résultat. Son véhicule est plus gros que le nôtre mais c'est un moteur essence avec une batterie moins puissante. Il laisse tourner son moteur près d'un quart d'heure, nous démarrons enfin.

Nous partons à la recherche d'une batterie. Paul me suggère d'aller chez Autozone, ou plutôt "adézaaone" comme il dit, sans que je parvienne à comprendre le mot avant qu'il le saisisse sur Google Maps.

Les batteries de cette puissance sont plus volumineuses que la nôtre et avec celles-ci nous ne fermons plus le capot. Je tente ma chance chez Nissan, un mécano me dit qu'ils n'en ont pas, en revanche, il me donne le nom d'une rue où je trouverai une multitude de réparateurs auto, l'avenida Puerto Juarez.

La première adresse est la bonne, Autoval. Même puissance, même dimension, marque LTH, à priori fiable. Prix 107,50€.

Nous effectuons notre ravitaillement pour les jours à venir dans un Walmart, puis revenons au camping.

Nous déjeunons. Tandis qu'Isa range et réorganise l'arrière de nos sièges conducteur et passager, je repose la fenêtre de capucine en utilisant la benne du pick-up comme plateforme de travail et mets en place les plaques de renfort sous les anneaux de fixation de la benne.

Enfin, nous reposons la cellule. En fin de soirée nous sommes prêts, demain matin, nous reprendrons la route.

Nous avons parcouru 55km ce jour, 37 118km depuis notre arrivée à Halifax.


Dimanche 1er mars 2020 - J214

Nous réglons nos dernières nuits de camping et partons pour Puerto Morelos. 

La Riviera Maya est la partie de la côte caraïbe du Yucatan allant de Cancun à Tulum.

Puerto  Morelos est un petit port de pêche abrité derrière la barrière de corail, situé à mi-chemin entre les deux grandes stations balnéaires de Cancun et Playa del Carmen. Contrairement à là-bas, ici le stationnement n'est pas payant et il est très facile de se garer. Nous laissons la voiture dans une petite rue donnant sur la mer, un peu au nord du port et revenons à pied par la plage vers celui-ci.

L'image emblématique de Puerto Morelos est celle de son petit phare blanc et bleu, dangereusement penché, qui fût quasiment renversé lors d'un cyclone.

Sur le ponton de bois, entre deux ouragans, les membres de la coopérative du port proposent des sorties snorkeling vers le récif, tandis que les pélicans attendent le retour des pêcheurs.

Nous visitons quasiment toutes les rues du village, puis déjeunons de quelques tacos près du zacalo avant de revenir au camping-car.

Nous avons parcouru 58km ce jour, 37 176km depuis notre arrivée à Halifax..


lundi 2 mars 2020 - J215

La nuit a été très calme jusqu'à 4h00 où un couple est venu écouter de la musique, auto-radio à fond et portes ouvertes. Cela a duré une bonne demi-heure, puis ils sont repartis pour revenir à 5h00 et recommencer jusqu'à 5h30. La plupart des appartements de la rue sont occupés mais personne ne s'est manifesté...

Ce matin, nous partons pour une grande balade sur la plage en direction du nord. Les plages privées des resorts all inclusive se succèdent. Pour la première fois nous visualisons le problème des sargasses, cette algue brune qui envahie les côtes de la Riviera Maya, et dont la prolifération n'est que la conséquence de l'activité humaine... Des équipes ramassent inlassablement ces algues, qui finissent sur le sable blanc malgré tous les barrages installés. Bien qu'il fasse chaud, plus de 30 degrés, le sable n'est pas brûlant car c'est un sable de corail et non de roche.

Nous nous baignons puis revenons déjeuner au camping-car. Nous partons ensuite nous renseigner sur les sorties snorkelling de la coopérative. Le prix normal est de 400 pesos par personne pour 1h30, mais Lazaro, le capitaine que nous rencontrons sur le ponton, nous accorde le prix de 300 pesos si nous partons immédiatement. Nous ne sommes pas équipés, nous préférons prendre rendez-vous pour demain matin 10h00.


mardi 3 mars 2020 - J216

La seconde nuit est beaucoup plus tranquille que la première. Notre rue est un point de passage pour rejoindre la plage et nous ne comptons plus les gestes de sympathie des gens que nous voyons depuis deux jours. Ce sont essentiellement des canadiens en retraite, mais nous rencontrons également beaucoup de mexicains admiratifs de notre voyage et de notre véhicule pour lequel l'intérêt ne faiblit pas depuis Halifax. 

Ce qui est moins drôle, en revanche, c'est la météo de ce matin : le vent souffle fort, les drapeaux de plage sont rouges et tous les bateaux restent alignés au bord du sable. Il n'y a guère que les ramasseurs de sargasses qui ne sont pas au chômage...  Nous nous en voulons de ne pas nous être décidés la veille, maintenant il est trop tard et les prévisions ne sont pas bonnes. A contrecoeur, nous décidons de continuer notre route et de partir pour Playa del Carmen.

Cet ancien village de pêcheur s'est développé au milieu des années 80 et s'est transformé en une ville de 200 000 habitants accueillant des touristes du monde entier, version branchée, style Ibiza.

Nous n'avons pas l'intention de nous éterniser ici, nous souhaitons seulement y passer l'après-midi et la nuit aussi nous choisissons de nous garer sur un parking payant à 10 pesos de l'heure, au coeur de la ville, entre la 10ème et la 5ème avenue.

Nous partons immédiatement découvrir la fameuse "Quinta", la cinquième avenue, là où tout se passe à Playa...

La première chose que nous remarquons en arrivant sur cette interminable rue piétonne, ce sont les ATM bleus. Il y en a tous les 100m. Particularité de ceux-ci, ce sont des billets verts que l'on peut y retirer. Du reste, tous les prix sont affichés en dollars US dans les magasins.  

Les plus vieilles boutiques ont laissé place à de luxueux centres commerciaux de grandes marques internationnales. Curieusement, Louis Vuitton n'est pas encore arrivé ici. Nous apercevons enfin la mer caraïbe au bout d'une rue perpendiculaire, il était temps car nous avions fini par oublier qu'elle était si proche de nous. 

La plage est minuscule, et la mer agitée ne contribue pas à présenter de celle-ci sa meilleure image. Les vagues sapent rudement le sable rapporté réduisant encore son étendue.

Nous marchons vers la jetée de l'hôtel Hilton, cette fois ce sont carrément des sacs de sable qui ont été empilés pour protéger provisoirement le front de mer.

Nous laissons la plage et rejoignons le zocalo près de l'embarcadère des ferries pour l'île de Cozumel. 

Autour des traditionnelles lettres peintes, c'est toute une animation qui est proposée aux touristes, alternant spectacle de danses maya et voltige de voladores. Cette dernière attraction est très spectaculaire, quatre danseurs s'enroulent autour de cordes au sommet d'un mat d'une trentaine de mètres surmonté d'une nacelle tournante, avant de se lancer dans le vide en parfaite synchronisation. Tout en laissant dérouler les cordes, ils rejoignent le sol en décrivant une grande spirale. Le cinquième homme, resté au sommet du mât à jouer de la flûte, a certainement dans cette histoire, la place la plus confortable... 

Nous avons déjà eu l'occasion d'assister au loin à ce spectacle, à Tequila et à Tulum notament, mais c'est la première fois que nous le suivons dans son intégralité. 

Nous laissons la Quinta pour la 10ème rue,  et mangeons quelques tacos avant de revenir au camping-car.

Nous avons parcouru 71km ce jour, 37 247km depuis notre arrivée à Halifax.


mercredi 4 mars 2020 - J217

La nuit fût relativement calme sur notre parking que nous quittons un  peu après 9h00. Cette après-midi et cette nuit nous auront coûté 180 pesos soit 8,00€. Une bonne surprise nous attendait à notre retour, puisque le peso a perdu de sa valeur face à l'euro, nous avions un peu moins de 21 pesos pour un euro fin janvier, nous en avons maintenant plus de 23.

Nous quittons Playa del Carmen par la route 307 en direction de Tulum. Cette route à 2x2 voies est parfaitement inintéressante, nous ne voyons jamais la mer, uniquement des entrées monumentales de resorts entre de grands tronçons de jungle, plantés d'immenses publicités pour les parcs d'attraction Xcaret et Rio Secreto, présentant les merveilles naturelles du Yucatan façon Disney, pour $100 US par personne, caresse sur le museau du dauphin comprise...

Nous laissons la 307 pour la piste menant à la plage Xpu-Hà, l'accès est payant sauf si nous allons au camping, ce qui est notre cas.  

Ce n'est pas à vrai dire un camping, les places pour les voyageurs de passage sont rares entre les quelques trailers installés à demeure, ici vivent de vieux soixante-huitards dont certains devaient déjà être bien âgés à cette époque. Dirk, le vieil hollandais qui gère ce terrain s'est absenté, un autre occupant nous indique le seul emplacement libre et nous invite à nous y installer en attendant son retour.

Celui-ci revient avant midi, nous pouvons rester moyennant 450 pesos par nuit avec tous les services.

Nous déposons la cellule, puis passons l'après-midi entre le nettoyage de nos moustiquaires de fenêtres et la plage. Le vent souffle fort, seuls les kite-surfeurs chevronnés s'éclatent, pour les autres c'est plus compliqué...

Nous avons parcourus 86km ce jour, 37 333km depuis notre arrivé à Halifax.


jeudi 5 mars 2020 - J218

Tulum n'est qu'à une trentaine de kilomètres mais nous devons partir tôt si nous voulons avoir la chance de visiter les vestiges mayas avant l'arrivée du troupeau...

Le nom de Tulum désigne trois zones bien distinctes, Tulum Pueblo, une petite ville de 20 000 habitants, Tulum Playa, une bande cotière avec une suite ininterrompue d'hôtels et enfin une zone archéologique   

Nous arrivons à cette dernière à 8h00, le parking le plus poche est payant, 100 pesos. Nous rejoignons à pied l'entrée du site et achetons nos billets. 80 pesos par personne, l'inflation des prix à Chichen Itza n'a pas encore donné d'idée par ici. Nous croisons nos premiers coatis...

Cette ancienne cité maya était un port important toujours en activité à l'arrivée des conquistadors.

Construite en haut d'une falaise au-dessus de la mer, elle est protégée sur ses arrières par une épaisse muraille que nous devons contourner pour accéder au site. Comme la plupart des autres sites mayas, les bâtiments étaient recouverts d'enduit et peintures de couleurs vives. Le site n'est pas très grand et dès que nous y pénétrons nous avons déjà une assez bonne idée de l'ensemble.

Face à la Mer des Caraïbes, le Templo del Dios del Viento et  le Castillo sont les édifices les plus emblématiques et les plus photogéniques de la cité. Ce petit paradis abrite un nombre incalculable d'iguanes, quasiment invisibles au premier regard, tant leur couleur est proche de celle des ruines.  

Nous quittons l'enceinte du site archéologique et marchons jusqu'à la plage. La mer est toujours aussi agitée, les barques restent sagement sur le sable.

Nous revenons vers la voiture, cette fois les touristes sont arrivés en masse et nous marchons à contrecourant du flot . 

Nous reprenons la voiture et partons pour Tulum Pueblo.

Les petites rues perpendiculaires à l'avenue principale, toujours la route 307, ne sont pas désagréables. Nous choisissons une terrasse et décidons d'y déjeuner. Les autres consommateurs en sont encore au petit-déjeuner, mais nous qui sommes levés depuis 6h00 avons une bien plus grosse faim !

Après le repas, nous partons en voiture en direction de Tulum Playa. Comme nous le redoutions, rouler sur cette route étroite bordée d'hôtels ne nous procure aucune satisfaction. Nous faisons demi-tour et revenons vers Xpu-Hà, où Isa a très envie de découvrir notre premier cenote du voyage, le cenote Azul, dont l'accès se situe exactement en face de la piste menant au camping.

Les cenotes sont des effondrements calcaires qui se remplissent avec les eaux de pluie. On en dénombre environ 3 000 dans la péninsule du Yucatan. Plus ou moins grands, plus ou moins profonds, ouverts ou fermés, prix d'accès plus ou moins élevé, il en existe une très large variété. Certains restent à l'état naturel, tandis que d'autres ont été aménagés tels de véritables centres aquatiques. Le cenote Azul est ouvert et relativement peu aménagé, si ce n'est l'installation de sanitaires et de douches, élements essentiel permettant de préserver ce qui reste avant tout, une réserve d'eau douce pour les populations locales. 

L'entrée à ce cénote coûte 120 pesos par personne. L'avantage d'un cénote ouvert est qu'il bénéficie des rayons du soleil, l'eau y est un peu plus chaude et parait plus limpide...

Un sentier tracé en pleine jungle nous mène à deux premiers bassins, puis au bassin principal. Il y a pas mal de monde mais malgré cela la baignade est très agréable.

Retour au camping. Nous avons parcouru 111km ce jour, 37 444km depuis notre arrivée à Halifax.


vendredi 6 mars 2020 - J219

Le vent est tombé, la journée s'annonce calme. Nous décidons de reposer la cellule et de retourner à Puerto Morelos pour faire une sortie snorkelling sur le récif coralien. 

Nous devons faire le plein d'eau, cependant l'eau stagnante légèrement salée au robinet du camping ne m'inspire aucune confiance. Nous sommes revenus de France avec un filtre Katadyn, malgré tout,    je préfère limiter les risques et aller remplir notre réservoir dans un point de vente d'eau purifiée. Nous profitons de notre passage à Playa del Carmen pour nous arrêter chez Aktun Hà.

Nous rencontrons Manuel Jesus le gérant. Son accueil est charmant et même si notre demande n'est pas habituelle, cela ne lui pose aucun problème que nous fassions le remplissage avec notre tuyau.

Un jeune apprenti s'occupe de moi et je raccorde mon tuyau avec une prise voleuse. Sans aucune précaution, il ouvre le robinet à pleine pression... Le raccordement explose, je suis immédiatement trempé et le jeune aussi, il y a de l'eau du sol au plafond. Je ne m'arrête pas là, dans un mouvement de recul, je renverse les bacs de bouchons et de tampons hermétiques... Je me dis que là ils vont me mettre dehors et m'envoyer remplir ailleurs, mais non, le jeune rigole et commence à passer la raclette. 

Après quelques tentatives infructueuses nous arrivons à nos fins. Nous payons 50 pesos (2,50€), pour les 60l du réservoirs (j'en ai renversé certainement autant). Au moment de partir, pas rancunier, Manuel Jesus me tend sa carte de visite. Une première expérience à renouveler, certes en étant mieux organisé, mais évidemment préférable à toute autre solution...

Nous arrivons à Puerto Morelos. Le temps de nous garer dans une rue perpendiculaire à la plage, il se met à pleuvoir... Décidement. Un déluge, nous en profitons pour déjeuner.

La pluie cesse au bout de deux heures. Nous retournons sur le port, Alex un jeune capitaine nous propose de nous emmener immédiatement vers le récif. Une nouvelle fois nous hésitons, la mer est très calme mais le ciel est si gris... 


Nous laissons tomber et allons prendre un verre.

Nous avons parcouru 70km ce jour, 37 514km depuis notre arrivée à Halifax


samedi 7 mars 2020 - J220

Le ciel est encore assez moche ce matin, il y a toujours du vent et la température a également un peu baissé. Il faisait 33° hier à cette heure, aujourd'hui il ne fait plus que 26°. La situation est simple, soit nous partons faire cette sortie immediatement, soit nous quittons définitivement Puerto Morelos et disons adieux au récif... 

Nous sommes en route, en passant je m'arrête néanmoins devant le port. Isa part aux informations... Elle revient, nous pouvons partir dans une demi-heure, la visibilité est bonne malgré les vagues. Assez tergiversé, on fonce! 

Nous ne sommes que deux, nous restons une bonne heure dans l'eau à suivre notre guide. Nous sommes à près d'un kilomètre des côtes et la profondeur de la mer à cet endroit n'est plus que de l'orde d'un mètre. Nous nageons au-dessus des coraux, si près que j'ai parfois peur de les toucher et de les abîmer avec mes palmes.   

Le plus beau est l'Abanico de Mar, l'éventail de mer et sa surprenante couleur pourpre. Le spectacle est extraodinaire, poissons multicolores, jaunes fluo, violets, bleus, rouges, puis trois tortues, une étoile de mer énorme, une murène, deux langoustes...  

Nous revenons au bateau, il est temps car à nager avec le gilet de sauvetage imposé, les crampes ne sont plus très loin. Nous retrouvons le ponton, quelle merveilleuse expérience !

Nous retournons diner au restaurant Tacos.com près de la place, puis passons notre dernière nuit à Puerto Morelos. Cette petite station est un vrai coup de coeur, bien inattendue sur cette côte si dénaturée. Demain suite du voyage, direction la Costa Maya. 

Nous avons parcouru 2km ce jour, 37 516km depuis notre arrivée à Halifax.