Auvergne

samedi 20 juin 2020 - J6

Nous arrivons à Charroux pour midi. Les parkings à proximité du village sont bien pleins et nous préférons aller nous installer pour déjeuner sur une grande prairie servant de parking, à proximité du cimetière.

N°6 sur la carte des plus beaux villages de France, département de l'Allier (03)

Charroux est un village de 320 habitants bâti sur une colline dominant les plaines et les vallées alentours. Dès le Moyen-Age, ce fût une ville fortifiée autonome avec de nombreux privilèges et un important carrefour d'échange.

Nous revenons au village en début d'après-midi. Nous sommes samedi et beaucoup de visiteurs profitent du soleil et du retour à la liberté de déplacement pour découvrir cette jolie cité. 
Les ruelles pavées fleuries du village nous donnent accès à un superbe patrimoine : des maisons anciennes, l'église Saint-Jean-Baptiste datant du XIIe siècle et son clocher tronqué, la tour de l'horloge, la halle aux piliers de bois, et une demeure à colombages et encorbellements du XIVe siècle

Nous reprenons notre route après cette belle découverte, en direction de Montpeyroux. Nous entrons dans le Puy-de-Dôme et traversons Clermont-Ferrand.

Le village se présente au bord de l'A75, à une vingtaine de kilomètres au sud de Clermont. Il y a encore un peu plus de monde qu'à Charroux et l'aire de service ainsi que les parkings sont complets.

Nous ne cherchons pas à visiter ce soir même, juste trouver un petit coin tranquille pour dîner et passer la nuit. Nous prenons le premier chemin en-dessous de la ferme pédagogique de la Moulerette et roulons quelques kilomètres. Nous nous arrêtons en bord de piste, nous sommes juste en face du Puy de Dôme, le paysage est magnifique.

La nuit est tombée et nous avons dîné, cependant il nous apparaît maintenant évident que nous ne pourrons pas passer une nuit paisible à cet endroit, car nous sommes sur une crête et le bruit de la circulation sur l'A75 est vraiment gênant. Nous décidons de retourner sur l'aire de service voir s'il ne reste pas une petite place....

Nous avons parcouru 129km ce jour, 741km depuis notre départ. 


Dimanche 21 juin 2020 - J7

Nous avons trouvé à nous garer entre deux camping-cars, en revanche la nuit a été, là aussi, un peu bruyante. 

N°7 sur la carte des plus beaux villages de France, département du Puy-de-Dôme (63)

Montpeyroux est un village perché construit autour d'un donjon datant du XIIIè siècle. Ce sont les carrières locales qui ont fourni la pierre utilisée, l'arkose, au ton blond chaleureux, une teinte qui tranche avec celle des constructions en pierres volcaniques noires courantes dans la région. Ce matériaux noble fît la renommée du village et sa richesse. Au début du XXè siècle, six carrières étaient encore en activité autour du village, la dernière cessa définitivement son activité en 1935.

Au début du XIXè siècle, la culture de la vigne apporta une nouvelle prospérité au village et plusieurs belles demeures vigneronnes attestent encore aujourd'hui de celle-ci. Puis sa population chuta brutalement sous l'effet de la crise du philoxéra et de la Première Guerre mondiale.

Ce village resta abandonné jusqu'à ce qu'un architecte et un préfet eurent l'idée, dans les années soixante, de restaurer Montpeyroux pour y accueillir artisans et artistes.

Ce travail est récompensé en 1989 par l'obtention du label "Plus beau village de France". Le site est très joli, cependant la majeure partie des maisons restaurées sont aujourd'hui transformées en résidences secondaires ou en Airbnb. Le village s'aggrandit d'ailleurs et nous voyons plusieurs nouvelles constructions en béton qui se parent de pierres, de linteaux et piliers récupérés. L'image est belle mais l'ensemble manque d'authenticité... 

Nous quittons cet endroit un peu trop touristique à notre goût et partons pour Usson. Nous nous arrêtons pour pique-niquer au bord de l'Allier, au sud de Coudes, sur un site de pêche. Le pré vient d'être fauché, nous sommes installés à l'ombre, difficile de ne pas succomber à la sieste après le repas...

N°8 sur la carte des plus beaux villages de France, département du Puy-de-Dôme (63)

Usson est un village perché sur un pic volcanique dans le Parc Naturel Régional du Livradois-Forez. A la fin du 16ème siècle, la reine Margot, la première épouse d'Henri IV, fut emprisonnée dans la forteresse d’Usson qui était alors réputée pour être « la plus forte place du royaume » avec ses 20 tours et ses 3 enceintes. Celle-ci fut démolie en 1634 sur ordre de Richelieu.

Nous retrouvons ici les constructions en pierres volcaniques typiques de la région. Le village occupe toute la partie inférieure de la butte, nous suivons les rues en pente et arrivons sur la place de la Reine Margot.  Nous poursuivons notre ascension en longeant une grande bâtisse du XVIè siècle aux nombreux détails sculptés, la Maison des Capitaines...

Nous montons toujours avec maintenant en point de mire l'église Saint-Maurice. Nous laissons l'église dans un premier temps pour rejoindre un site tout à fait extraordinaire situé sur l'autre versant de la butte, les orgues basaltiques. Un large pan de la colline est occupé par ces colonnes, cela nous rappelle l'Islande, et la Chaussée de Géant en Irlande. Je ne pensais pas découvrir un tel site en France...

Nous continuons de monter et atteignons le sommet de la butte. Un monument à la Vierge a remplacé la forteresse, mais c'est surtout la vue imprenable sur la chaîne des Puys, le massif du Sancy et les monts du Livradois-Forez que nous retiendrons.

Nous redescendons par l'église Saint-Maurice. La partie la plus ancienne date du XIIè, puis elle fût remaniée au XIVè et XVIè. La porte de celle-ci est fermée, nous revenons à la voiture.

Le parking au pied du village est très agréable, très grand avec une belle vue sur les alentours. Il bénéficie même d'un point d'eau, cependant il est très en pente et nécessiterait de grosses cales pour s'installer de niveau. Nous complétons notre réservoir et partons à la recherche d'un autre spot pour la nuit. 

Nous trouvons notre bonheur grâce à P4N à la sortie de Parentignat, un petit espace de verdure à l'écart du village, près d'une rivière au nom curieux, L'Eau Mère. 

Nous avons parcouru 49km ce jour, 790km depuis notre départ.


Lundi 22 juin 2020 - J8

Pour une fois que nous passons par le Puy-de-Dôme sans être pressés, nous ne pouvons pas louper l'ascension du plus haut sommet de la chaîne des Puys. Mais comme il est préférable de partir de bonne heure pour cette randonnée, nous décidons dans un premier temps de nous rapprocher du lieu de départ. Nous reprenons la route, et faisons quelques courses à issoire.

Nous prenons la D52, nous nous arrêtons entre Beaune-le-chaud et Laschamps, sur une clairière en retrait de la route. Nous sommes idéalement installés, juste en face du célèbre volcan. Un point négatif cependant, les mouches sont insupportables...

Nous avons parcouru 45km ce jour, 835km depuis notre départ.


mardi 23 juin 2020 - J9

Nous roulons jusqu'au col de Ceyssat et laissons notre véhicule sur un des grands parkings. Le stationnement nocture y est interdit et quoiqu'il en soit l'endroit est certainement assez bruyant.

Notre balade consiste à atteindre le sommet par le chemin des Muletiers, puis de redescendre par le chemin des Chèvres et de revenir au parking par l'itinéraire du tour du Puy de Dôme.

La première partie est courte, 1,9km, mais très raide, 350m de dénivelé. Ce sentier serait l'itinéraire emprunté par les pélerins qui se rendaient au temple de Mercure, un important lieu de culte pour les Gallo-Romains.

Le Puy de Dôme a reçu le label Grand site de France en 2008. Pour conserver ce titre et protéger le site, il a été décidé d'interdire la circulation et de remplacer la route d'accès par un train électrique à crémaillère, le Panoramique des Dômes, inauguré en 2012. Celui-ci occupe une bonne partie de l'ancienne route, théâtre du duel mythique Poulidor-Anquetil sur la Grande Boucle. Ce nouvel aménagement n'est dorénavant plus compatible avec une arrivée du Tour de France dont le dernier passage remonte à 1988... 

Nous arrivons au sommet. Nous sommes à 1 465m d'altitude et dominons la Chaîne des Puys et ses 80 volcans, inscrite depuis le 2 juillet 2018 sur la liste des sites naturels du patrimoine mondial de l'UNESCO.

En plus de l'extarordinaire panorama, le sommet du volcan offre plusieurs centres d'intérêts, la Maison Grand Site de France et son point d'accueil, l'espace Temple Mercure et les vestiges, un observatoire, une antenne TDF et enfin un circuit d'interprétation circulaire autour de ceux-ci.  Nous parcourons ce dernier en profitant des superbes points de vue, nous reconnaissons notamment le splendide puy de Pariou et son cratère parfaitement circulaire, que nous avions escaladé il y a déjà plus d'une dizaine d'années maintenant... 

Nous redescendons par le chemin des Chèvres en suivant la voie ferrée sur quelques centaines de mètres, puis par une série d'escaliers en bois. Nous laissons le GR 4 partir vers le Puy de Pariou et revenons au parking par l'itinéraire du tour du Puy de Dôme.

Nous reprenons la route et rejoignons, toujours par les petites routes secondaires, Blesle en Haute-Loire. En chemin, nous tentons de faire notre première expérience France Passion, auquel nous venons de souscrire, chez un accueillant, quelques kilomètres à peine avant notre destination. L'adresse est allèchante, une auberge isolée, proposant une cuisine locale, la table d'hôtes de Margaridou. Nous prenons la route d'accès, celle-ci est à voie unique et très raide. Nous arrivons sur place, la dame accepte de nous accueillir pour la nuit mais elle nous indique que l'auberge est fermée. Pour ne rien arranger, le terrain proposé est très pentu... Nous repartons.

Nous continuons jusqu'au camping municipal. Celui-ci est encore fermé, mais il est accessible avec la carte Camping-Park, 10 euros la nuit. Les futurs gérants arrivent et nous voient hésiter. Ils nous proposent, à titre exceptionnel de nous ouvrir les douches, nous acceptons et achetons la carte rechargeable à 5 euros. Celle-ci pourra toujours nous servir.

Nous avons parcouru 116km ce jour, 951km depuis notre départ.


mercredi 24 juin 2020 - J10

Nous quittons notre ilôt de verdure en fin de matinée pour aller visiter Blesle.

N°9 sur la carte des plus beaux villages de France, département de la Haute-Loire (43)

Blesle doit son existence et son développement à une abbaye bénédictine, l'abbaye Saint-Pierre, fondée au IXè siècle. La présence de ce monastère attise la convoitise et à la fin du XIè, une puissante famille, les Mercoeur, décidèrent à leur tour, de venir s'y installer, provoquant ainsi des luttes féodales durant des siècles entre eux et les abbesses. 

Beaucoup de constructions ont été détruites, mais il subsiste de cette période la tour de la forteresse des Mercoeur, surnommée la Tour aux vingt angles, l'église Saint-Pierre, des donjons, des murs d'enceinte, des maisons à pans de bois et de nombreuses traces témoignant de ce riche passé.

Nous décidons d'aller déjeuner dans un des restaurants du village et choisissons La Bougnate et sa jolie terrasse. Nous découvrons après le repas que cet ancien relais de poste appartient et a été  transformé en auberge, par l'ancien animateur-acteur TV Gérard Klein...

Nous franchissons la Voireuze, la rivière qui serpente à travers le village, par un des nombreux pont de pierres et allons voir Blesle côté jardins. Cette promenade nous confirme que ce village mérite amplement son label et le découvrir sous le soleil est un bonheur. Nous terminons notre visite par la Chapelle de la Chaigne, construite en 1638 à l'emplacement d'un ancien cimetière de pestiférés...

La route pour Lavaudieu, notre prochaine étape, nous mène par Brioude, la petite sous-préfecture de la Haute-Loire. Nous y faisons une petite halte afin de découvrir la basilique Saint-Julien, la plus grande des églises romanes d'Auvergne...

Contrairement à ce à quoi nous nous attendions, l'intérieur de cette basilique romane n'est absolument pas austère, bien au contraire. Du sol, composé de galets de basalte et de quartz, aux voutes ornées de peintures, en passant par les piliers maçonnés en pierres polychromes, l'édifice est lumineux et coloré. 

En 2008, la restauration des vitraux a été entreprise, en optant  pour les oeuvres de l’artiste et moine dominicain Kim en Joong. Ainsi, 37 vitraux contemporains aux couleurs inattendues sont venus compléter cette harmonie. Le résultat est splendide, surprenant et unique.  

Nous arrivons à Lavaudieu en fin d'après-midi. A l'entrée du village, une immense prairie ombragée et fauchée se tient à notre disposition. Quelques camping-cars sont déjà installés aux quatre coins du pré, nous nous posons près d'une table de pique-nique, juste au bord de la rivière.

N°10 sur la carte des plus beaux villages de France, département de la Haute-Loire (43)

Nous partons pour une première reconnaissance du village en remontant la rivière Senouire jusqu'au vieux pont de pierre, puis nous revenons par les ruelles. Le cloître et l'abbaye sont déjà fermés, ils ouvriront demain à partir de 10h30, nous reviendrons.

Nous avons parcouru 32km ce jour, 983km depuis notre départ.


jeudi 25 juin 2020 - J11

Le paisible village de Lavaudieu doit son origine à la fondation de l'abbaye Saint-André au XIè siècle. Il lui doit également son nom, puisqu'elle fît de la vallée de la Senouire "la vallée de Dieu".

En attendant l'ouverture de l'abbaye, nous décidons de faire une petite randonnée indiquée autour du village, le chemin des Vignes. Nous retraversons le village et contrairement à tous ceux que nous avons visités jusqu'à présent, à Lauvadieu les habitants perpétuent le mode de vie d'autrefois, les potagers sont parfaitement entretenus et l'élevage reste une activité essentielle. 

Notre petite balade tourne court, avec le confinement la nature a repris ses droits et le sentier, qui n'a pas dû voir le moindre promeneur cette année, a disparu sous les herbes et les ronces. 

Nous revenons vers le village. j'admire les belles maisons, avec leurs encadrements en pierres volcaniques. Si volumineux, les linteaux ont l'air surdimensionnés pour de si petites ouvertures. Ils sont en fait très fragiles et nécessitent, pour ne pas rompre, de créer des voutes de décharge en briques au-dessus de ceux-ci. Paradoxalement, les petites briques protègent les grosses pierres...

Nous allons à l'office du tourisme au centre du village pour acheter les billets de la visite de l'abbaye, quand soudain une cavalcade de brebis déboule à l'angle de la rue, sans crier gare. Nous avons juste le temps de nous écarter...

De l'ancienne abbaye fondée en 1057, il subsiste, à côté de l'église, un beau cloître romain, unique en Auvergne, aux colonnettes simples et doubles, de forme cylindrique, torsadée, voire polygonale, surmontées de chapitaux sculptés. Au fond du cloître, une petite porte donne accès au réfectoire, une pièce tout en longueur dont tout le mur du fond est occupé par une peinture murale datée du XIIè siècle.

Nous revenons au camping-car. Nous avons vu de belles choses au cours de ces derniers jours, mais Isa et moi sommes d'avis que Lavaudieu, par son authenticité, est encore au-dessus de celles-ci. Pour tout dire, c'est un véritable coup de coeur.

Nous reprenons la route en direction d'Arlempdes. Nous parcourons quelques kilomètres et apercevons les tours d'un château. Nous quittons notre itinéraire et nous approchons de celui-ci. Nous sommes à Domeyrat, nous retrouvons la Senouire, qu'un magnifique pont de pierre enjambe. Le château qui surplombe le village est fermé, nous poursuivons notre route.

Nous faisons une petite entorse à notre option "itinéraire le plus court" pour rejoindre le Puy-en-Velais, où le Décathlon a encore l'abri de douche que nous recherchons depuis quelques semaines, puis reprenons le chemin des écoliers. Nous approchons du but, et tentons une nouvelle fois de trouver notre première étape France Passion. Nous rejoignons Montagnac, là un producteur de lentilles et de bières artisanales offre son accueil. Une seconde déception nous y attend, il n'y a personne et l'espace proposé est une aire en tout-venant devant un hangar, planté au milieu de la campagne. Nous préférons continuer jusqu'à Arlempdes. 

Quelques emplacements ont été aménagés en dessous du village pour les camping-cars. Nous nous y installons pour la nuit, nous sommes au pied du piton rocheux et du château.

Nous avons parcouru 97km ce jour, 1 080km depuis notre départ.

vendredi 26 juin 2020 - J12

L'aménagement du parking est très récent, mais il est très, très en pente. A croire qu'il a été conçu de manière à ce que les CC ne restent pas ici pour la nuit... Sur une des places, en utilisant le terrain et la bordure, et en étant pas trop difficiles, nous arrivons à trouver à nous poser.

N°11 sur la carte des plus beaux villages de France, département de la Haute-Loire (43)

Arlempdes, "le premier château de la Loire au pays des volcans"... Nous pénétrons dans le village par une haute porte de pierre datant du XIè siècle et débouchons directement sur la place. Devant nous se dresse l'église Saint-Pierre, dont la partie la plus ancienne remonte au XIIè siècle. Nous sommes au pied du piton rocheux, les ruines du château sont juste au-dessus de nous. Le chemin empierré nous mène devant une grille, pour aller plus loin, une affiche indique que la clé  est à retirer à l'unique auberge du village... 

Nous laissons 6 euros par personne à l'aubergiste et repartons avec la fameuse clé. Nous passons la grille, montons encore et pénétrons dans l'enceinte. Bien qu'Il ne reste que des ruines d'époques très différentes, le site est très vaste et donne libre cours à l'imagination de chacun. Autant je passe parfois rapidement à travers les pièces d'un château parfaitement conservé, autant je me surprends à prendre mon temps au milieu de ces vestiges ! 

La chapelle Saint-jean, construite en pierre rouge au XIIè siècle, a été récemment rénovée. Elle surplombe de plusieurs centaines de mètres les gorges de la Loire dont la source n'est qu'à une trentaine de kilomètres. Au final, même si le village est minuscule et l'entrée au château excessivement chère, le site, par sa situation extraordinaire et son panorama unique, mérite le détour.

Nous rendons la clé et partons pour Pradelles.

N°12 sur la carte des plus beaux villages de France, département de la Haute-Loire (43)

Pradelles domine la vallée du Haut Allier, sur la voie Régordane reliant l’Auvergne au Languedoc. C'était une étape importante pour les marchands rapportant les denrées du Midi ainsi que pour les pèlerins venant du Puy-en-Velay. De cette période prospère il subsiste de belles demeures nobles aux hautes façades de pierre et arcades.

Au premier abord, et après avoir visité tant de jolis villages, nous sommes un peu déçus par cette petite bourgade, puis notre opinion se tempère à mesure que nous découvrons la partie basse du village. Nous voyons de belles choses, cependant nous sommes, pour une première fois depuis le début de notre voyage, assez loin d'avoir un coup de coeur.

Nous mangeons une truffade en terrasse sur la place du village puis poursuivons notre route.

Nous parcourons une poignée de kilomètres et entrons dans la Lozère après une très brève incursion en Ardèche. Nous venons de quitter l'Auvergne pour le Languedoc.